Proposition 22 : Séparation stricte des activités bancaires

Il devient urgent d’en finir avec l’extrême concentration du marché bancaire français autour de quelques méga banques privées. Scinder les principales banques françaises s’impose, à travers notamment le vote d’une véritable loi bancaire de séparation stricte des activités de dépôt et d’investissement, ce qui, sous la pression du lobby bancaire, n’a pas été fait.

Il faut en effet aller beaucoup plus loin que la loi bancaire du gouvernement, qui ne vise qu’à « filialiser » les activités de spéculation pour compte propre soit, selon le PDG de la Société Générale, Frédéric Oudéa, à peine 1% du produit net bancaire (PNB). La filialisation n’est pas la séparation : la structure juridique des banques universelles (ou mixtes) qui regroupent activités de crédit et de marché ne change pas. Les grands groupes bancaires ont déjà filialisés la plupart de leurs activités de marché. C’est le cas par exemple de la BNP. Il s’agit donc dans la plupart des cas de reconduire l’ancien système. Une filiale en difficulté peut pourtant facilement mener à l’effondrement d’un groupe solide, comme l’a montré l’exemple d’AIG aux Etats-Unis.


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