Proposition 31 : Contrôler les flux de capitaux déstabilisants
Les effets déstabilisants de l’ouverture aux flux de capitaux peuvent être supprimés si la France et l’Europe mettent en place des mécanismes de contrôles ciblés. Les flux de capitaux de court terme ont des effets sur les taux d’intérêts auxquels les banques prêtent aux entreprises. Il devient difficile de maintenir des taux faibles sans contrôler ces flux déstabilisants et spéculateurs. Le FMI lui même reconnaît l’utilité des contrôles de capitaux.
Un dépôt de garantie préalable auprès de la Banque de France sera donc exigé en contrepartie de tout investissement dans le pays comme c’est déjà le cas au Brésil. Il pourrait s’élever à 20% du capital investi, qui pourra être bloqué pendant 5 à 10 ans pour empêcher les entreprises de jouer des arbitrages incessants entre législations nationales.