Non à la dérèglementation du travail !

Guillaume Etievant

A la fin de la semaine doit s’achever le processus de négociation interprofessionnelle sur la sécurisation de l’emploi. Le gouvernement vise une loi sur ce sujet pour le début de l’année 2013. Les propositions du Medef servant de base à ces négociations sont inacceptables. Le syndicat des grands patrons continue méthodiquement sa destruction des acquis sociaux et du code du travail en défendant l’idée d’un « CDI de projet » qui permettrait de licencier le salarié pour motif personnel une fois le projet terminé.

Il propose également des accords de « maintien de l’emploi » : en cas de difficultés conjoncturelles, si un accord collectif est passé dans l’entreprise, tout salarié serait contraint d’accepter une baisse de son salaire ou une modulation du temps de travail. S’il refuse, il serait licencié sans indemnités ni reclassement. Par ailleurs, le patronat revendique  le droit de licencier sans motif précis par écrit dans l’ensemble des entreprises et veut limiter le niveau des indemnités pour les licenciements abusifs.

Le Parti de Gauche s’oppose à ces propositions qui vont à l’opposé de l’intérêt des salariés. Nous soutenons les syndicats dans leur combat contre la flexibilité du travail.

A l’inverse du projet du Medef, le Parti de Gauche revendique :

  • L’interdiction des licenciements boursiers
  • Un droit de veto suspensif du Comité d’entreprise pour toutes les décisions stratégiques
  • La possibilité de casser en justice les plans sociaux non justifiés économiquement
  • Le rétablissement de la hiérarchie des normes

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