Alcatel-Lucent : non à la casse sociale imposée par les actionnaires !

Les syndicats CGT, CFDT et CGC d’Alcatel-Lucent appelaient à la grève ce jeudi contre un plan social - le 5e depuis la fusion - prévoyant 934 suppressions de postes en France et 5490 à travers le monde.

Une fois de plus, les salariés sont utilisés comme variable d’ajustement par les dirigeants et les actionnaires, responsables des difficultés du groupe, coupables de mauvaise gestion et d’erreurs stratégiques majeures: retard technologique, vente du patrimoine immobilier, recherche obsessionnelle de nouveaux profits, etc.

France Télécom, de son côté, sous prétexte de réduire ses coûts, s’approvisionne auprès du groupe chinois Huawei, principal concurrent d’Alcatel-Lucent. A ce titre, la nationalisation de France Télécom permettrait de protéger les salariés et les consommateurs des affres de la mondialisation libérale et s’inscrirait dans une dynamique globale de réindustrialisation du pays.

Le Parti de Gauche soutient l’intersyndicale et dénonce fermement cette restructuration. Il appelle la puissance publique à s’opposer à cette destruction des emplois français.

Face à l’urgence économique, écologique et sociale, le Parti de Gauche propose:

– La mise en place de visas écologiques et sociaux sur les importations pour lutter contre les délocalisations et favoriser notre production industrielle.
– La création d’une loi-cadre définissant les critères d’attribution des aides de l’Etat en fonction des normes écologiques et sociales.
– L’extension des droits des salariés dans l’entreprise et notamment un droit de veto du Comité d’entreprise sur l’ensemble des décisions stratégiques.

 Guillaume Etievant, Secretaire National à l’économie du Parti de Gauche.

 

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